La démarche poursuivie s’inscrit dans un temps long, au cours duquel une grammaire plastique s’est lentement mise en place, au service de projets construits autour de réflexions liées par la question du corps. Qu’est-ce qu’un corps? Question spinosiste du que peut un corps ? Question du devenir corps. Question du corps du spectateur ; comment peut-il, au-delà du regard, être plus largement le vecteur de l’expérience esthétique.
Sur ce point, le concept d’art comme expérience est central. Ces réflexions donnent naissance à des entités corporelles, nommées monades, qui entrent en relation avec les espaces et les spectateurs sous différentes formes : installations, travaux graphiques, vidéos…
L’ensemble de cette œuvre travaille à la mise en scène de mécanismes et d’interactions, le plus souvent conçus in-situ. Associée à ces principes, la recherche intègre une place grandissante à la question du geste et à l’autonomie du médium dans la construction de la forme plastique, ceci en lien étroit avec la dyade deleuzienne de différence et répétition.
Tant du point de vue conceptuel qu’esthétique, l’ensemble du travail se relie volontiers au post-minimalisme.
Jean-Marc Lefèvre développe actuellement ses recherches, sous forme de projets menés en partenariat avec différents collectionneurs et partenaires privés et publics internationaux, tout en collaborant avec la structure Art Vivants Aix, basée à Aix-en-Provence, investie dans la production et la diffusion de l’art contemporain.
Cette démarche se développe à travers six axes :
Jean-Marc Lefèvre 